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Votre agence immobilière fait le point sur d’éventuels taux de crédit immobilier négatif !

Depuis le début de l’année 2019, les taux de crédit sont descendus à des niveaux records qu’il était difficile d’imaginer il y a quelques années, voire quelques mois ! Mais alors, jusqu’où les taux pourraient-ils descendre ? Et alors que les taux d’emprunt d’État français viennent eux aussi de passer sous le seuil symbolique des 0 %, sera-t-il possible d’emprunter un jour à taux fixe négatif en France ? Juridiquement, il est compliqué d’emprunter à taux négatif : le Code civil ne le prévoit pas, mais la question se pose au sein même des banques ! Votre agence immobilière de Valence fait le point.

« Cette conjoncture de taux négatifs est un vrai enjeu à plusieurs niveaux dans les banques et soulève de nombreuses questions en interne : juridiquement la possibilité de proposer un taux négatif reste floue…, analyse Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer. Certains services juridiques de banques travaillent sur la question, car cet environnement de taux est une situation inédite qui pourrait durer dans le temps. Informatiquement également le problème se pose, car les logiciels bancaires ne sont pas en mesure actuellement d’appliquer des taux négatifs… et économiquement évidement c’est un souci, car la rentabilité de la branche crédit immobilier pourrait être encore plus impactée qu’elle ne l’est déjà par les taux records et les vagues successives de renégociations de crédit que les banques ont vécu et continuent à subir ! »

Évidemment, c’est uniquement en cas de contrainte que les banques appliqueraient des taux négatifs… mais ce n’est pas forcément souhaitable. « Si du point de vue de l’emprunteur on ne peut que se réjouir du niveau actuel des taux, à moyen terme on sent bien que cette situation n’est pas durable : les banques prêtent des montants croissants, sur des durées de plus en plus longues, avec de moins en moins d’apports personnels et à des taux de plus en plus bas… Elles ont de plus en plus de mal à dégager une rentabilité en plaçant leurs liquidités, mais doivent continuer à bien rémunérer l’épargne, notamment règlementée… On sent bien que cette situation est artificiellement favorable, et que le retour à la normalité pourrait très difficile », conclut Sandrine Allonier.

O.D. / Bazikpress © Adobe Stock