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Comment se porte le marché de l’immobilier à fin 2020 ?

L’année 2020 touche à sa fin, et cette année si particulière n’aura pas été sans conséquences sur le marché de l’immobilier.

Un premier confinement en début d’année, puis un deuxième après la rentrée auront laissé des traces, tant sur la santé du marché, que dans les choix et attentes des particuliers en termes d’investissement.
Petit tour d’horizon d’une année bien étrange sur tous les plans.

Agences immobilières – Un constat sans appel

L’année 2019 a été qualifiée d’exceptionnelle pour le marché de l’immobilier, et l’année 2020 même sans ce contexte exceptionnel n’aurait pas pu l’égaler.
Si on fait une petite rétrospective en fin d’année sur les faits marquants, voici ce que nous pouvons relever :
– En 2020 les ventes faites aux particuliers ont reculé de 16% par rapport à 2019
– On constate une accélération de la hausse des prix, notamment dans les villes de plus de 100 000 habitants
– Les biens avec extérieurs ont été le plus concernés par cette hausse des prix, effet direct de tous ces mois de confinement.
– Et même si à l’issue du premier confinement les agences immobilières espéraient une hausse des ventes de maisons individuelles, cela n’a pas forcément été le cas. Les particuliers se sont projetés lors du confinement et ont beaucoup regardé les annonces de petites maisons, mais il n’y avait qu’une intention en définitive, peu sont passés à l’action.

Le premier confinement a été mis en place assez brutalement, entrainant un gros creux de l’activité immobilière, notamment en avril. Le déconfinement s’est fait dans l’euphorie générale, et les prix ont fortement augmenté.
Même si l’activité est repartie , il est à noter qu’« À fin septembre, l’activité avait accusé un recul de 14 % par rapport à 2019 » Michel Mouillart, Professeur d’économie à l’université Paris-Ouest,
spécialiste de l’économie immobilière.

Marché immobilier : que faut-il espérer en 2021 ?

L’attractivité des villes secondaires s’est accrue pendant cette période, et il y a fort à parier que la tendance se maintienne l’année prochaine. Les particuliers n’ont plus envie de se laisser surprendre comme lors du premier confinement de mars, et cherchent avant tout à s’éloigner des centres-villes, à opter pour des espaces plus grands (pour aménager un bureau par exemple, ce qui devient une nécessité avec l’explosion du télétravail ).

Vers de nouveaux critères d’achat ?

« Le confinement a exacerbé les différences de cadre de vie des Français dont un grand nombre vont attacher bien plus d’importance à leur intérieur mais également beaucoup à l’extérieur avec l’envie d’un jardin, d’un balcon, d’une terrasse… La jouissance d’un petit cadre de vert devient récurrente dans les demandes. » extrait de l’article Immobilier : Les Français Vont-Ils Déserter Les Métropoles ? sept.2020 www.forbes.fr

 

Selon Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger,  les prix de l’immobilier ne baisseront pas en 2021 . Néanmoins, les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas, et les conditions d’octroi des prêts immobiliers sont très en faveur des primo accédants.

 

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